Dans le cadre du Printemps des Poètes 2024, l’office de tourisme organise un concours pour les artistes du vers sur le thème de « La Grâce ».
– CONCOURS TERMINÉ – Bravo aux lauréats !
Si vous souhaitez remplir votre esprit de jolis mots, découvrez toutes les poésies qui ont enchanté cette édition 2024 :
tous à vos plumes – ÉDITION 2024
Pour vous, les mots sont synonymes de mélodie et vous maniez la plume comme personne ? Tentez votre chance au concours de poésie du printemps et gagnez votre activité offerte à Bandol. En bonus : vos textes seront lus et appréciés par des écrivains professionnels.
- Quoi : concours de poésie.
- Thème : « La Grâce ».
- Quand : jusqu’au 1er avril 2024.
- Catégories : enfants, adolescents, adultes.
- A gagner : 2 chèques loisirs d’une valeur de 50 € chacun et 1 chèque restaurant d’une valeur de 60 €.
- Où déposer mon poème : à l’Office de Tourisme, 3 Allées Alfred Vivien ou par mail à l’adresse bandoltourisme@bandoltourisme.fr sous format PDF.
Le thème 2024 : La Grâce
Texte écrit par Sophie Nauleau et repris du site www.printempsdespoetes.com.
« Pour les 25 ans du Printemps des Poètes, quel emblème arrimer à la septième lettre de l’alphabet, dans l’écho de L’Ardeur, de La Beauté, du Courage, du Désir, de L’Éphémère ou des Frontières ?
Quel vocable de fière lignée, qui soit tout aussi déroutant, inspirant que vaste, à la fois doté d’un sens ascendant capable d’éveiller les voix hautes et valeureuses, mais lesté cependant d’injonctions brusquées, franches et quelques fois fatales ?
Ce sera donc La Grâce, avec son accent circonflexe qui hausse en un instant le ton. Autrement dit La Grâce dans tous ses états, du plus sublime à celui, brutal et définitif, qui foudroie sur le coup.
De grâce implorent à jamais les amants des tragédies, alors que Joachim du Bellay décèle chez Marguerite de France cette grâce et douceur, et ce je ne sais quoi… Ce « je ne sais quoi » qui ne cessera, siècle après siècle, de changer de registre, d’appeler à la transcendance ou à la dissonance, jusqu’à Michel Houellebecq, maître du contre-pied : Dans l’abrutissement qui me tient lieu de grâce.
Car La Grâce n’est pas que divine ou bénie, pas que gracieuse, évanescente ou mièvre, pas que céleste et inexprimable.
Il y a bien sûr la bonne ou la mauvaise grâce rimbaldienne, la grâce consolante de Verlaine, la grâce charnelle d’Éros, la grâce d’union mystique, la grâce du cœur et de l’esprit de Max Jacob mort à Drancy, qu’a célébré Éluard. Il y a ce chant de grâce pour l’attente, et pour l’aube plus noire au cœur des althæas, qui chez Saint-John Perse, et ces fleurs de guimauve claires, amplifie à dessein le mystère.
Mais il y a surtout cet état de grâce de la parole, et du corps tout entier, que connaissent les poètes autant que les athlètes ou les aventuriers.
Il est temps d’affûter nos âmes pour que la créativité, l’allégresse et la splendeur, comme on le disait des Trois Grâces de la mythologie, transcendent nos imaginaires et nos vies, quelles que soient les heures ténébreuses ou solaires. »
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